Tout savoir sur le salaire d’une esthéticienne
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Le métier d’esthéticienne est de plus en plus prisé depuis plusieurs années déjà. Également appelée cosméticienne, elle a pour rôle de peaufiner le côté esthétique du visage, du corps et des ongles de ses clients tout en leur prodiguant différents soins afin d’améliorer leur bien-être. Dans l’Hexagone, le salaire de cette professionnelle de l’esthétique a été revu à la hausse depuis le 1er janvier 2018 avec l’augmentation du SMIC. Désormais, elle touche une rémunération brute de près de 1 500 €, plus précisément 1498,7 € en moyenne. Celle-ci est par ailleurs variable suivant une grille tarifaire classifiant les emplois en homologuant alors les rémunérations suivant des coefficients : 135, 150, 160, 175, 180, 200, 230, 250 et 300.
Des coefficients mis en place suivant le niveau et l’expérience
La catégorie de base salariale d’une esthéticienne repose sur les coefficients 135 et 150. Celle-ci concerne ainsi les esthéticiennes qui n’ont pas de diplômes, mais justifiant d’une formation en soin esthétique. Le coefficient 135 attribué correspond à un salaire minimal brut de 1 498 € pour celles travaillant sous l’autorité d’une professionnelle diplômée. Quant au coefficient 150, celui-ci est attribué à celles disposant d’un CAP esthétique pour un salaire brut minimal mensuel de 1 505 €. Pour ce qui est du coefficient 160, celui-ci concerne les esthéticiennes non diplômées ayant 6 ans de pratique ainsi que celles détentrices d’un BAC Pro, d’un BP, d’un diplôme de niveau V ou encore d’un CAP esthétique plus 3 années d’expérience. Elles peuvent prétendre à un salaire de base de 1 513 €. Quant au coefficient 175, il permet d’avoir un revenu brut minimum mensuel de 1 520 € et concerne les cosméticiennes disposant d’un diplôme de niveau V et ayant au minimum 3 ans d’expérience dans le domaine, ainsi que les maquilleuses ayant un diplôme de niveau V en esthétique ou celles qui détiennent un diplôme de niveau III en début d’activité. L’augmentation du coefficient fait grimper la rémunération de base. Ainsi, les esthéticiennes justifiant d’un diplôme de niveau V et 5 ans de pratique, et celles ayant un BAC Pro, un BP, un CQP SPA praticien avec 5 ans d’expérience en SPA peuvent prétendre à un salaire de base mensuel de 1 538 € brut et il en va de même pour celles qui disposent d’un BTS et ayant pratiqué 2 ans en institut.
Les coefficients supérieurs à 200
À partir du coefficient 200, la rémunération brute mensuelle dépasse les 1 650 €.
- Coefficient 200 : salaire minimal brut de 1 660 € par mois pour les esthéticiennes justifiant d’un diplôme de niveau III avec 5 ans d’expérience en institut ;
- Coefficient 230 : rémunération brute minimale de 1 675 € par mois pour les esthéticiennes disposant d’un diplôme de niveau III et IV travaillant en tant qu’adjointes dans un institut ou un centre ;
- Coefficient 250 : salaire de base mensuel brut de 1 876 € pour les esthéticiennes travaillant dans un SPA avec un diplôme de niveau III et IV, et celles ayant un niveau de manager ;
- Coefficient 300 : 3 269 € mensuel brut soit la rémunération la plus élevée pour une esthéticienne titulaire d’un CQP et travaillant en autonomie ou assurant la gestion d’une structure de soins de beauté ou d’un SPA.
Des primes d’ancienneté
Pour les esthéticiennes qui travaillent en institut de beauté, dans un SPA, dans un centre de bien-être et de relaxation ou autre, elles peuvent prétendre à des primes d’ancienneté. Celles-ci évoluent suivant le nombre d’années d’expérience et s’ajoutent alors au salaire de base. Ainsi, au bout de 3 ans, une esthéticienne reçoit 38 € de plus à son salaire et lorsque l’ancienneté atteint 6 ans, c’est 69 € supplémentaires. Après 9 ans à travailler dans la même structure, elle peut alors profiter de 105 € de prime d’ancienneté et celle-ci augmente à 173 € pour 15 ans d’expérience et 200 € pour 25 ans d’expérience.
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