Comment devenir coiffeur / coiffeuse ?

Profession liée à la mode et à la beauté, la coiffure se présente comme le deuxième secteur de l’artisanat en France. De plus en plus de personnes sont intéressées par le métier notamment du fait qu’il est en constante évolution et permet ainsi de ne pas tomber dans la monotonie ni la routine. Pour devenir coiffeur/coiffeuse, il existe plusieurs options, mais la plus importante d’entre elles est le CAP coiffure ou CAP métiers de la coiffure. Sans celui-ci, on ne pourra pas exercer légalement le métier.

Suivre une formation pour préparer le CAP Coiffure

Le CAP Coiffure s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans et aux adultes en reconversion professionnelle. Celui-ci se prépare en 2 ans après la 3^ème ou une seconde professionnelle, ou en un an pour ceux disposant d’un BAC pro, d’un autre CAP, d’un BEP ou d’un BTS. Dans le cadre d’une formation scolaire, les apprenants devront suivre les cours en lycée professionnel ou privé et faire un stage de 12 semaines.

Lors d’une formation en vue de passer l’examen du CAP Coiffure, on peut retrouver des enseignements généraux et des enseignements professionnels. Les cours généraux concernent seulement les apprenants qui suivent une formation complète, à savoir enseignement professionnel et général : français, géographie, EPS, sciences physiques, mathématiques, langue vivante (anglais généralement) et histoire.

Du côté des enseignements professionnels, le programme varie en fonction des écoles et centres de formation, mais la majorité propose le programme suivant :

• Techniques professionnelles : soins, shampoings, coiffages, séchages, permanentes, mises en forme, coupes, brushings, colorations et mises en plis ;
• Technologie des produits : propriété chimique et physique des produits capillaires, règlementations, technologie des matériels, instruments et accessoires… ;
• Communication : intégration dans une équipe de travail, réception et transmission de messages, accueil, conseil et argumentation ;
• Biologie générale et appliquée : les phanères et la peau, organisation tissulaire et cellulaire des êtres vivants, morphologie et anatomie de la tête, maintien de l’intégrité de l’organisme… ;
• Arts appliqués : matières, couleurs, communication publicitaire et visuelle, histoire de la coiffure, morphologie de la tête, croquis de coiffure…
• Ventes de produits et services : présentation et publicités, commercialisation, techniques de vente, règlementation…
• Connaissance du milieu de travail : gestion des locaux, techniques de communication, hygiène en milieu professionnel, connaissance de l’entreprise, règlementation de la profession…
• Vie professionnelle et sociale : risques et préventions en milieu professionnel, individu consommateur, individu dans la société, individu dans son parcours professionnel…

La préparation au CAP Coiffure passe par des stages professionnels. Ceux-ci sont généralement de 3 mois au minimum et sont obligatoires tout au long de la formation. Les stages de coiffure peuvent être répartis de la manière suivante : 6 semaines par an au minimum pour une formation de 2 ans et 6 semaines partagées entre 2 ou 3 entreprises d’accueil différentes pour une formation d’un an.

Les autres formations pour devenir coiffeur/coiffeuse

Le CAP Coiffure n’est que le diplôme de base pour exercer en tant que coiffeur/coiffeuse en salon, en institut, à domicile, etc. D’autres formations et ainsi d’autres diplômes permettent d’exercer le métier voire plus.

Le BP Coiffure (Brevet Professionnel) se préparer en un an après un CAP, que ce soit en apprentissage ou en formation continue. C’est un niveau BAC. Il y a aussi le BAC pro perruquier-posticheur, dédié à la fabrication et à la pose de perruques en cheveux naturels ou synthétiques. L’avantage avec ce BAC pro, c’est qu’il ouvre les portes du domaine cinématographique et du théâtre.

Si l’on souhaite ouvrir son propre salon de coiffure, il sera nécessaire d’avoir un diplôme plus élevé que le CAP Coiffure. Le BTS métiers de la coiffure se prépare après un brevet professionnel et accessible après un baccalauréat orienté scientifique et technique. C’est un diplôme de niveau BAC+2. Le BM coiffeur (Brevet de Maîtrise) est le diplôme le plus élevé dans le secteur. Celui-ci permet d’assurer la gestion d’un salon de coiffure tout en formant des apprentis. Décerné par les chambres de métiers, il se prépare en deux ans sous certaines conditions : avoir 19 ans au minimum, être titulaire d’un brevet professionnel ou avoir 5 ans d’expérience professionnelle.

Développer les qualités requises pour exercer en tant que coiffeur/coiffeuse

Dans la mesure où il ou elle est en contact direct, continu et permanent avec ses clients, le coiffeur ou la coiffeuse doit avoir un véritable sens du contact afin qu’ils se sentent bien accueillis dès leur arrivée au salon, et mis en valeur. Sourire et bonne présentation donnent une bonne impression (la première impression doit être bonne sinon ce sera difficile de répondre aux demandes et de fidéliser les clients), permettant aux clients de se sentir à l’aise. La présentation reste également très importante pour un coiffeur comme une coiffeuse ainsi qu’une bonne condition physique reflétant talents et dextérité.

Avoir un excellent sens relationnel est primordial pour un coiffeur et une coiffeuse dans la mesure où le métier exige de s’occuper des clients tout au long des prestations. Ainsi, ils doivent être à l’écoute pour définir les envies tout en e les conseillant sur le meilleur choix. Et il faut également qu’ils s’adaptent à leur client. Si certains préfèrent être tranquilles et rester discrets sans dire un mot, d’autres ont besoin de communiquer. Le coiffeur ou la coiffeuse devra ainsi leur faire la conversation et s’intéresser aux choses qu’ils racontent.

Un coiffeur comme une coiffeuse doit également avoir une excellente idée sur les tendances actuelles en matière de coiffure ainsi que les diverses techniques de coupe afin de répondre au mieux aux demandes de la clientèle. Et la créativité comme le sens esthétique ne doivent en aucun cas manquer dans la mesure où ceux-ci peuvent faire la différence en matière de concurrence.