Comment bien préparer le cap petite enfance en 2021 ?

Pour travailler avec les enfants, il est au minimum nécessaire de disposer d’un CAP petite enfance réformé en CAP AEPE (accompagnant éducatif petite enfance) en 2019 afin de s’adapter aux évolutions et nouvelles réalités de la société, dont l’évolution de la famille (mono/homo parentale). Ce diplôme promulgué par le ministère de l’éducation nationale permet à son titulaire de prendre en charge de jeunes enfants de 0 à 6 ans, que ce soit en milieu collectif (crèche, garderie…) ou en milieu familial (à domicile). Le CAP AEPE peut se préparer de nombreuses manières : dans un lycée, en alternance, par la VAE (validation des acquis de l’expérience, dans un centre de formation continue ou via une formation à distance).

Préparer le CAP petite enfance dans un lycée

Pour les jeunes souhaitant travailler auprès des enfants plus tard, ils peuvent suivre un cursus en établissement scolaire – lycée professionnel : deux ans après la classe de 3^ème ou un an après un premier CAP, un BEP ou un BAC. Cette formation longue leur permet ainsi de prendre leur temps afin d’assimiler les savoirs nécessaires et les compétences pour exercer au mieux leur métier dans le cadre qu’ils auront choisi.

Pour bien préparer le CAP petite enfance AEPE, ils auront à passer 16 ou 24 semaines de stage dans une structure accueillant des enfants de moins de 6 ans. Tout au long de leur stage, les apprenants sont considérés comme des stagiaires et non pas des salariés. Ils doivent par ailleurs rédiger 2 fiches d’activités à valider en contrôle continu ou à présenter devant un jury – EP1 partie professionnelle du CAP AEPE.

Préparer le CAP petite enfance en alternance

Outre la préparation en lycée professionnel, il est également possible de faire une alternance pour préparer le CAP petite enfance après avoir signé un contrat d’apprentissage. La formation en alternance se déroule de la même manière que pour une formation en lycée professionnel, c’est-à-dire : en deux ans après la 3^ème et en un an après un premier CAP, un BEP ou un BAC. Par contre, les apprenants devront travailler 35 semaines par an en entreprise – structure dédiée à la petite enfance (halte-garderie, école maternelle, centre de loisirs, crèche…) – et 12 semaines par an dans un centre d’apprentissage.

L’avantage principal du contrat d’alternance par rapport à la formation en lycée professionnel, c’est que les apprenants perçoivent un salaire. Et ils peuvent également mettre en pratique la théorie apprise en classe leur permettant d’acquérir une véritable expérience professionnelle qui les aidera à trouver plus facilement un emploi en puériculture ou dans un établissement scolaire plus tard. Il ne faut pas oublier non plus le support des tuteurs tout au long de l’alternance qui est un réel atout afin de réussir sereinement l’examen.

La formation professionnelle continue pour préparer le CAP petite enfance

Cette voie, qui est la formation professionnelle, est souvent choisie par la majorité des candidats, surtout les employés en reconversion professionnelle ainsi que les chômeurs. La préparation du diplôme se fait alors en moins d’un an dans des centres de formation payants comme les groupements d’établissements publics locaux (Gretas) ou des instituts privés. Ce qui est intéressant avec cette formule, c’est que les cours sont dispensés par des professionnels en activité et que l’accompagnement se fait individuellement pour garantir les chances de réussite. Les apprenants ont une meilleure motivation que dans le cadre scolaire ou en alternance.

Pour ce qui est de la durée de stage, celle-ci diffère d’une préparation en lycée professionnel ou en alternance. Les candidats devront effectuer un nombre d’heures précises différant d’un centre ou organisme de formation à un autre, et suivant leur expérience dans le secteur de la petite enfance ; 420 heures de stage à faire dans un Greta par exemple.

L’avantage avec la formation professionnelle continue pour préparer le CAP petite enfance, c’est que celle-ci peut être financée dans le cadre du Compte personnel de formation (CPF) ou d’un congé individuel de formation (CIF), ou encore co-financée par la mission locale, Pôle Emploi ou la CAF. Les candidats qui ont une expérience avec les enfants, que ce soit en collectivité, à domicile, dans une association en tant que bénévole ou dans le cadre professionnel, sont privilégiés par les organismes de financement.

Se préparer au CAP AEPE par la VAE (validation des acquis de l’expérience)

Les personnes ayant une expérience professionnelle auprès des enfants peuvent préparer le CAP petite enfance avec le VAE (validation des acquis de l’expérience), comme les assistantes maternelles ou les aides en halte-garderie avec une expérience de plusieurs années. Pour préparer le diplôme, ils devront justifier au minimum d’une année à temps plein d’expérience professionnelle (par des fiches de paie par exemple) ou en tant que bénévole dans une structure dédiée à la petite enfance. Afin d’obtenir leur CAP AEPE, ils devront retirer et déposer leur dossier complet et détaillé dans le dispositif académique de validation des acquis (DAVA) puis le présenter devant un jury qui se chargera de valider tout ou une partie du diplôme. Il est à noter que bien que l’accompagnement par les DAVA soit optionnel, celui-ci est recommandé – coût à prévoir environ 600/700 €.

Se préparer seul ou en suivant une formation à distance pour obtenir son CAP petite enfance

Hormis les préparations citées ci-dessus, les personnes souhaitant préparer le CAP petite enfance en 2021 peuvent le faire à distance, en ligne, en s’inscrivant auprès d’organismes de formation publics ou privés, ou encore tout seule grâce à des livres, des comptes-rendus ou encore des sujets types d’anciens examens.

Dans ce cas, ils pourront travailler à leur rythme et s’organiser comme ils le souhaitent. Il s’agit-là d’une forme progressive de la préparation du CAP AEPE qui peut se faire jusqu’à 5 ans. Les candidats peuvent par exemple préparer deux épreuves par an seulement. Concernant le stage, ils devront le réaliser au minimum pendant 16 semaines auprès d’enfants de 0 à 6 ans sauf s’ils travaillent comme garde d’enfants à domicile, assistante maternelle ou dans une structure de la petite enfance, ou s’ils y ont déjà travaillé.