Psychologie infantile : quelques règles simples à respecter
SOMMAIRE
L’enfant a une manière de penser et d’agir différente que celle des adultes. Il faut donc essayer de les comprendre pour avoir une relation harmonieuse. Les problèmes de comportement ont une cause psychologique souvent liée à un besoin non satisfait ou une frustration. Il faut donc être à l’écoute pour détecter les besoins enfouis et exprimés. Les accompagnants éducatifs sont à même de gérer les troubles émotionnels des enfants afin de les canaliser. Des règles sont à respecter pour que l’intégration sociale et scolaire se déroule sans encombre.
On ne peut pas tout interdire à l’enfant pour espérer un comportement idéal. D’ailleurs, c’est impossible pour les tout-petits qui n’ont pas cette capacité de comprendre. A partir de 2 ans, la psychologie infantile se résume à la phase du mot « non ». Le petit garnement se plait à dire non à tout, à refuser de faire ce qu’on lui demande, à manger un repas, à boire de l’eau, à faire une activité… Il a besoin d’être recadré pour apprendre à respecter les règles de vie sociale ainsi que les règles qu’il doit respecter dans les activités de la vie quotidienne.
La première règle d’une bonne coopération adulte-enfant dans le cadre d’un accompagnement éducatif est d’identifier les besoins. Chaque enfant a des besoins fondamentaux qui sont en rapport à des manques potentiels. Un besoin de sécurité, affectif, de nourriture, de jeux, de loisir, d’éducation… il faut observer pour les détecter. Si vous essayez de répondre à un besoin qui n’est pas important pour votre enfant, votre effort et vain. Les parents sont tenus à connaître le fonctionnement psychologique de leur enfant. Ils doivent communiquer l’information à la nourrice ou l’expert parental. Les assistantes maternelles seront mises au courant si l’enfant est accueilli dans une structure.
Le lien entre le besoin de l’enfant et son comportement
Le besoin de l’enfant prime, mais cela ne veut pas dire que l’on doit ignorer ceux des adultes, qu’il s’agisse des parents ou de la professionnelle de la petite enfance. Le besoin enfoui et non satisfait chez l’adulte peut avoir une répercussion sur l’enfant. La nounou ou l’assistante maternelle risque alors de transmettre une onde négative. Elle se soucie de moins en moins des besoins et du bien-être de l’enfant. Une personne, indépendamment de son âge, n’est pas heureuse si un de ses besoins essentiels n’est pas satisfait. Cela génère un déséquilibre émotionnel responsable d’un trouble de comportement. L’irritabilité, la colère, la rancune, la tristesse, le caprice, la paraisse, l’insolence… sont autant d’attitudes et de comportements qui compromettent une bonne relation entre l’enfant et l’adulte.
Le mauvais comportement est un moyen pour l’enfant de satisfaire ses besoins. Il va sans dire que son comportement s’améliore quand ses besoins sont satisfaits. Il adopte alors une meilleure attitude et se comporte conformément aux règles établies. Ils sont plus disposés à communiquer et à coopérer. Des balises sont à instaurer lorsque l’on essaie de répondre aux besoins de l’enfant. Ce dernier doit comprendre que l’adulte n’est pas à sa disposition et n’a pas à accepter ses moindres caprices. L’accompagnant peut faire preuve d’empathie et de flexibilité, il doit cependant rester maitre de la situation. Son pouvoir sera discuté et testé. Un enfant qui a un trouble de comportement ne manquera pas de s’y intégrer. Il faut faire la distinction entre le besoin et le désir.
Découvrir un besoin derrière une demande
L’imagination des enfants combinée avec leur attitude de défiance risquent de mener en bateau un adulte qui se met à son service. Ils ont le don de formuler des demandes fantaisistes ou non réalisables tenant compte du contexte. Il faut les ramener à la raison en essayant d’abord de découvrir le vrai besoin qui se cache derrière le désir et la revendication. On peut alors proposer une solution alternative à la facilité ou à l’action prohibée réclamée par l’enfant. Quand un enfant demande un soda, c’est qu’il a soif et doit boire de l’eau. S’il a faim, il va demander des aliments qui pourront gâcher son déjeuner. Un bout de pain pour se sustenter est recommandé à la place d’une sucrerie ou d’une glace avant le repas. Si l’enfant veut sortir, on lui propose une activité à l’extérieur. Le bien-être affectif de l’enfant est essentiel. Il ne doit pas passer au-dessus des règles de la vie sociale.
Satisfaire un besoin équivaut à combler un déficit de l’organisme ou de l’existence d’une personne. Les règles et les interdits marquent des limites et provoquent des frustrations mais ils répondent à un besoin de sécurité. On doit établir des règles fixes comme les horaires des activités de la journée pour le besoin de stabilité. A part cela, les enfants ont des besoins physiologiques comme le fait de s’alimenter, de dormir, d’être propre. Ils ont un besoin d’apprendre, d’évoluer à leur propre rythme, de jouer, d’explorer, de communiquer, de sortir, d’aimer ce qu’il fait… Soyez à leur écoute
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